Nous, les Français, sommes connus pour ne pas être franchement des boss en anglais. Pourtant, ce n’est pas faute d’en rêver. Apprendre l’anglais facilement semble être une tâche pénible, il y aura du pain dans la planche.
Pour Tiphaine, « si une fée devait se pencher sur mon laptop et exaucer mon vœu number one, ce serait de comprendre “Downton Abbey” sans les sous-titres ! » L’anglais dans un CV est un must, mais dans la vie aussi.
« Quand j’ai rencontré Andrei à Moscou, notre langue commune, c’était trois mots : morning, love, amazing. Du coup, notre histoire a duré une semaine », se souvient Rose.
Autant de raisons pour s’y mettre sérieusement, non ? Aujourd’hui, il y a des méthodes plus que sympas pour améliorer son anglais. Choisissez la vôtre.
Commençons par notre astuce favorite, celle qui joint l’utile à l’agréable : le binge watching in English !
Attention : pouvoir regarder sans les sous-titres dépend vraiment des séries. On oublie Peaky Blinders et l’argot de Birmingham et on opte plutôt pour Riverdale ou Pretty Little Liars (pour n’en citer que deux).
Le tout, c’est de miser sur des séries aux épisodes courts et au vocabulaire de la vie de tous les jours.
L’appli babbel.com a enregistré des records de téléchargement. Et pour cause, elle offre un moyen pratique et ludique d’apprendre l’anglais au quotidien.
Et en plus, on aime bien leur argumentaire : « L’apprentissage des langues active les mêmes zones dans le cerveau que le sexe.
Cette zone s’appelle le “striatum ventral”, et a pour fonction d’être le centre de la récompense. Elle s’active aussi lorsque l’on mange du chocolat ! »
L’apprentissage des langues active les mêmes zones dans le cerveau que le sexe !
L’idéal pour apprendre une langue, c’est de la pratiquer. Certes, on n’a pas tous les moyens de partir en séjour linguistique à l’étranger.
En revanche, on a tout a fait les moyens de trouver dans sa ville un(e) anglophone qui cherche à apprendre le français. Sur le site conversationexchange.com par exemple !
Tout salarié a droit à un CPF : il suffit d’en faire la demande à sa hiérarchie, lors de l’entretien d’activité par exemple. Et d’attendre son tour.
Ça peut prendre du temps, mais ça vaut le coup. Irina, 27 ans, y a trouvé son compte : 40 sessions d’une demi-heure à distance, à raison de deux séances par semaine. Soit cinq mois de cours !
C’est un cours particulier, la prof m’est entièrement dédiée !
“Sans emploi à Rouen, j’ai accepté un job à Londres, car je suis tombée en plus amoureuse de Garrett, raconte Chloé, 32 ans, Bon, notre histoire n’a pas résisté au brouillard londonien, mais l’expérience a été géniale.”
“De retour en France, pour que mes six mois à Londres ne soient pas perdus, je me dis que j’ai intérêt à pratiquer.”
“Et comme je suis célib, j’ai envie aussi de me faire des amis : j’ai lu que 74 % des Français pensent qu’apprendre une langue permet de faire des rencontres, alors que 56 % seulement considèrent que ça booste une carrière !”
Sur internet, Chloé découvre Polyglot Club, un site qui recense les réunions entre anglophones partout en France, et qui ne cache pas son but : « Si le feeling passe bien, on peut se revoir en dehors. »
Vous êtes fan de l’Angleterre, vous cuisinez les scones comme personne, mais vous ne parlez pas la langue de Shakespeare ? En cherchant une recette de tarte à la citrouille sur YouTube, vous allez peut-être découvrir doyoucookenglish.com.
Un chef et une prof d’anglais cuisinent en donnant des cours de langue : hyper fun !
On est aussi calée sur les pronoms personnels que sur les tartines aux gésiers flambés.
Pour progresser sans y passer des heures, ni dépenser une fortune, il existe des programmes d’apprentissage de l’anglais par mail !